La maltraitance animale est un sujet qui prend de plus en plus de place dans la société et pose de nombreux problèmes. Si nous avons tous une image de la maltraitance animale qui se rapporte à la violence directe d’un geste, il ne faut pas oublier que la maltraitance animale va bien au-delà de coups et blessures affligées à un animal.
De plus en plus d’histoires font surface. Ce qui n’était encore que des activités touristiques normales, les associations dénoncent les tours à dos d’éléphant et les tigres drogués avec lesquels on prend un selfie. Les cirques avec des animaux sauvages ont été mis sur la sellette.
Il y a tant de domaine où l’animal n’est pas respectée dans sa condition d’être vivant, plus rapproché de l’objet, allant des cosmétiques aux abattoirs, aux chasses à courre, aux Zoos, la tauromachie, les centres nautiques, la nage avec les dauphins, captivité, safari, fourrure… sans oublier les conséquences de l’huile de palme et de la destruction de la forêt d’Amazonie sur l’habitat naturel de nombreuses espèces.
Mais qui pense alors qu’un chien qu’on a obligé à poser sur Facebook au regard malheureux ne subit pas une maltraitance ?
La maltraitance animale pose le problème du bien-être animal…
Et s’il est bon de lutter contre les cas extrêmes, il ne faut pas oublier que la maltraitance animale peut commencer au coin de la rue.
Un spécialiste du comportement canin a observé le comportement des chiens sur les réseaux sociaux et dénonce des chiens en situation de stress. Les oreilles baissées sont un signe de traumatisme. Forcer un animal à faire une chose dont il ne veut pas est une chose, mais ne pas le respecter et respecter ses besoins est aussi un acte de maltraitance, plus psychologique que physique.
Tirer brutalement sur une laisse est un acte de maltraitance. Un animal n’est pas un jouet, même mignon. Il a besoin de protection, d’attention et de soins.